La FMH publie tous les ans les chiffres actuels concernant le corps médical en Suisse dans sa statistique médicale. Ces données permettent d’effectuer des comparaisons au fil du temps et de visualiser les évolutions. Vous trouverez des tableaux standard, des indicateurs, un outil de recherche en ligne, une vidéo ainsi qu’un aperçu de la statistique médicale de la FMH sous forme de poster sous le lien suivant: www.fmh.ch → Thèmes → Statistique médicale. La division Données, démographie et qualité se tient à votre disposition pour des évaluations spécifiques: ddq[at]fmh.ch.
En 2020, la pandémie a posé d’immenses défis à l’ensemble de la population et au système de santé. Dans une telle situation, le bon fonctionnement de ce système et la qualité de la prise en charge des patients s’avèrent essentiels. Les ressources du système de santé sont limitées et pourtant déterminantes pour la sécurité des soins. Les chiffres et les faits relatifs au corps médical suisse contribuent à analyser et à planifier la situation et la sécurité des soins médicaux (y compris les chiffres concernant les médecins par spécialisation, la densité médicale, la répartition régionale des équivalents plein temps). Dans cette édition, nous jetterons un coup d’œil au-delà de nos frontières pour montrer la place qu’occupe la Suisse en comparaison internationale.
38 502 médecins en activité
En 2020, 38 502 médecins exerçaient en Suisse (16 908 femmes, 21 594 hommes). Concernant le taux d’activité, le temps de travail des médecins représente 33 496 équivalents plein temps (2019: 33 486, un équivalent plein temps correspond à 55 heures hebdomadaires environ).
20 301 médecins exercent principalement dans le secteur ambulatoire (tab. 1). 17 610 exercent dans le secteur hospitalier. La part de femmes médecins dans ce secteur (47%) est supérieure à celle du secteur ambulatoire (41%).
Tableau 1: Nombre de médecins et d’équivalents plein temps (EPT) par sexe et par secteur (activité principale) en 2020.
Femmes
Hommes
Total
EPT
Secteur ambulatoire
8 358
11 943
20 301
16 250
Secteur hospitalier
8 336
9 274
17 610
16 629
Autre
214
377
591
485
Total
16 908
21 594
38 502
33 496
En 2020, l’âge moyen des femmes médecins s’élève à 46,4 ans contre 52,7 ans pour les hommes (soit 50,0 ans en moyenne). Il est en moyenne supérieur de 10 ans dans le secteur ambulatoire (54,8 ans contre 44,1 ans dans le secteur hospitalier). La différence d’âge entre les deux secteurs s’explique principalement par le nombre important de médecins-assistants qui suivent une formation postgraduée dans les hôpitaux.
Formation prégraduée et postgraduée
1089 personnes ont obtenu leur diplôme fédéral en médecine humaine en 2019 (chiffre non encore disponible pour 2020). En 2020, la Commission des professions médicales (MEBEKO) a reconnu 2741 diplômes de médecin étrangers [1].
1687 médecins ont obtenu un titre fédéral de spécialiste en 2020 (dont 57,0% de femmes) et la MEBEKO a reconnu 1273 titres de spécialiste étrangers [1]. La part de titres délivrés dans les disciplines généralistes (médecine interne générale, pédiatrie et titre de médecin praticien) atteint 46,2%.
Disciplines médicales
La médecine interne générale est la spécialisation la plus répandue (21,7%), suivie de la psychiatrie et psychothérapie (10,1%), de la pédiatrie (5,1%), de la gynécologie et obstétrique (5,1%) et des médecins praticiens (4,1%) (fig. 1).
3785 médecins hommes et 1750 médecins femmes ont obtenu plusieurs titres (total: 5535). Le titre de spécialiste le plus fréquent est celui de médecine interne générale (3921). On retrouve le plus grand nombre de porteurs de plusieurs titres en médecine intensive (650), en cardiologie (645) et en médecine interne générale (379).
Médecins titulaires d’un diplôme étranger
14 386 (37,4%) médecins en exercice dans notre pays sont d’origine étrangère (titulaires d’un diplôme de médecin étranger) (fig. 2). Par rapport à l’année précédente, ce pourcentage a augmenté de 1,1 point de 36,3 à 37,4%. Dans le secteur ambulatoire, la part de médecins étrangers se monte à 34,5% contre 40,5% dans le secteur hospitalier. La majorité des médecins étrangers provient d’Allemagne (52,6%), d’Italie (9,1%), de France (7,1%) et d’Autriche (6,0%).
Figure 2: Médecins au bénéfice d’un diplôme de médecin étranger qui exerçaient en Suisse en 2020.
Le taux d’activité est aujourd’hui inférieur à celui d’il y a dix ans
Le taux d’activité des médecins s’est élevé en moyenne à 8,5 demi-journées (1 demi-journée = 4 à 6 h) par semaine en 2020, ce qui correspond à un temps de travail hebdomadaire de 47 heures1. La principale différence de taux d’activité dans tous les domaines examinés est celle recensée entre les hommes et les femmes (femmes: 7,7 demi-journées, hommes: 9,0 demi-journées, tab. 2), soit un écart de 1,3 demi-jour.
Tableau 2: Taux d’activité par secteur, par sexe et par spécialisation en 2010 et 2020.
TA 2010
TA 2020
Moyenne
SD
Moyenne
SD
Δ
Valeur- p
N
Total
8,88
2,56
8,48
2,56
–0,40
0,000
7000
Hommes
9,32
2,33
9,01
2,50
–0,31
0,004
4000
Femmes
7,45
2,69
7,68
2,55
0,23
0,060
1800
Secteur hospitalier
9,85
2,32
9,48
2,11
–0,37
0,000
2000
Secteur ambulatoire
8,50
2,46
8,02
2,61
–0,48
0,000
4000
Soins primaires
8,73
2,34
8,27
2,34
–0,46
0,000
3600
Spécialisations
9,02
2,74
8,66
2,67
–0,36
0,000
4000
TA: taux d’activité en demi-journées; SD: écart-type; Δ: différence; N: échantillon; Test t bilatéral à deux échantillons, mêmes variances, échantillon indépendant.
Le taux d’activité a diminué dans tous les domaines examinés (sexe, secteur, discipline médicale) entre 2010 et 2020, à l’exception des médecins femmes dont le taux d’occupation de 7,7 demi-journées est resté stable ou a augmenté.
La Suisse en comparaison internationale
Les indicateurs de l’OCDE permettent de comparer les systèmes de santé (notamment la disponibilité, les facteurs de risque et la qualité des soins) entre différents pays. Ci-après, les chiffres de la Suisse sont analysés à la lumière de ceux d’autres pays.
De nombreux médecins titulaires d’un diplôme étranger exercent en Suisse
En Suisse, la densité médicale est de 4,5 médecins pour 1000 habitants. Elle est donc comparable à celle de ses pays voisins (Allemagne: 4,3; Autriche: 5,2; France: 3,2; Italie: 4,0; tab. 3).
Tableau 3: Densité médicale et part des diplômes étrangers par pays en 2020 (ou la dernière année disponible).
Total
Médecins / 1000 habitants
Nombre de diplômes étrangers
Part en % des diplômes étrangers
Allemagne
357 401
4,3
44 931
11,5
Autriche
46 337
5,2
2 282
4,9
Danemark
24 301
4,2
2 273
9,4
France
212 337
3,2
26 048
11,5
Italie
242 595
4,0
3 594
1,4
Pays-Bas
63 233
3,7
1 694
2,7
Suisse
38 502
4,5
14 386
37,4
Source: statistiques de l’OCDE sur la santé 2020.
En Suisse, la part de médecins titulaires d’un diplôme étranger est supérieure à celle d’autres pays (tab. 3). La Suisse offre une qualité de vie élevée [2] et de bonnes conditions de travail. Sa proximité avec plusieurs pays limitrophes et son plurilinguisme font de la Suisse un lieu de travail plus attrayant pour de plus en plus de médecins qu’un pays avec une seule langue officielle ou plus isolé géographiquement. La part élevée de médecins exerçant en Suisse avec un diplôme étranger révèle aussi la dépendance de la Suisse vis-à-vis de l’étranger sans perdre de vue que ces médecins font défaut dans leur pays d’origine.
Figure 3: Poster: clair et compact. Si vous souhaitez avoir un aperçu de la statistique médicale de la FMH sous forme compacte, n’hésitez pas à commander le poster illustré à l’adresse www.fmh.ch ou par courriel à ddq[at]fmh.ch.
La part de médecins femmes en exercice augmente
La part de médecins femmes en exercice a nettement augmenté entre 2000 et 2018; cette augmentation a même atteint 20% aux Pays-Bas (tab. 4). Avec 43,3%, la Suisse continue d’afficher en 2018 la part la plus faible de médecins femmes par rapport aux autres pays (comme déjà en 2000 avec 29,1%); toutefois, cette part est désormais comparable à celle de ses pays voisins.
Tableau 4: Part des médecins femmes par rapport au corps médical en exercice en 2000 et 2018 par pays.
Pourcentage de femmes
2000
2018
Δ
Allemagne
36,0
47,1
11,0
Autriche
36,8
47,6
10,8
Danemark
36,2
52,9
16,6
France
36,5
45,3
8,8
Italie
30,2
43,4
13,2
Pays-Bas
35,3
55,5
20,2
Suisse
29,1
43,2
14,1
Source: statistiques de l’OCDE sur la santé 2020.
Modification du paysage hospitalier et espérance de vie très élevée en Suisse
Le nombre d’hôpitaux par million d’habitants diffère d’un pays à l’autre, allant de 13,1 centres (Pays-Bas) à 52,3 (en Suisse, tab. 5) en 2000. Dans presque tous les pays, ces chiffres ont diminué jusqu’en 2019 (en Suisse même de 19,3 pour atteindre 33,0 hôpitaux par million d’habitants), à l’exception des Pays-Bas où ce nombre a augmenté de 18,8 à 31,9. L’organisation des systèmes de santé diffère fortement d’un pays à l’autre, par exemple en termes de prestations ambulatoires ou de financement. C’est pourquoi la simple comparaison des hôpitaux d’un pays à l’autre n’est pas toujours judicieuse.
Tableau 5: Nombre d’hôpitaux par million d’habitants et nombre de lits en soins aigus pour 1000 habitants en 2000 et 2019.
Nombre d’hôpitaux par million d’habitants
Lits en soins aigus pour 1000 habitants
2000
2019
Δ
2000
2019
Δ
Allemagne
44,2
37,3
–6,9
9,1
8,0
–1,1
Autriche
33,6
29,9
–3,7
8,0
7,3
–0,7
Espagne
19,0
16,7
–2,3
3,7
3,0
–0,7
Etats-Unis
20,6
19,1
–1,5
3,5
2,9
–0,6
France
51,4
45,4
–5,9
8,0
5,9
–2,1
Italie
23,2
17,5
–5,7
4,7
3,1
–1,6
Pays-Bas
13,1
31,9
18,8
4,9
3,2
–1,8
Suisse
52,3
33,0
–19,3
6,3
4,6
–1,7
Source: statistiques de l’OCDE sur la santé 2020.
En Suisse, l’espérance de vie est de 83,8 ans, soit l’une des plus élevées parmi les pays de l’OCDE (tab. 6). Les facteurs influençant l’espérance de vie sont entre autres le comportement (p. ex. style de vie, hygiène), les prédispositions génétiques, les conditions socio-économiques ou environnementales. Le progrès médical est également un facteur déterminant de l’accroissement général de l’espérance de vie. Dans ce contexte, la question se posera de savoir pour l’avenir si longévité rime avec qualité de vie.
Tableau 6: Espérance de vie en 2000 et 2019.
Espérance de vie
2000
2019
Δ
Allemagne
78,2
81,0
2,8
Autriche
78,2
81,8
3,6
Espagne
79,3
83,5
4,2
Etats-Unis
76,7
78,7
2,0
France
79,2
82,8
3,6
Italie
79,9
83,4
3,5
Pays-Bas
78,2
81,9
3,7
Suisse
79,9
83,8
3,9
Source: statistiques de l’OCDE sur la santé 2020.
La profession médicale en Suisse et son évolution
La Suisse dispose d’un réseau dense de prestataires. Un coup d’œil par-dessus les frontières montre toutefois que la part de médecins titulaires d’un diplôme étranger exerçant en Suisse est très élevée. Il résulte de cette situation une forte dépendance du système de santé vis-à-vis du personnel médical formé à l’étranger.
Par ailleurs, la part de femmes au sein du corps médical continuera à augmenter dans les prochaines années [3]. Le total des heures de travail baissera puisque les femmes ont un taux d’activité inférieur à celui des hommes selon la statistique médicale de la FMH. Dans ce contexte, il serait important de veiller à un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie familiale (p. ex. meilleure répartition du travail rémunéré et non rémunéré entre hommes et femmes), à ce que le développement de carrière cible davantage les femmes et à encourager le travail à temps partiel chez les hommes.
La répartition professionnelle et géographique du corps médical représente également un potentiel sous-utilisé. Il faudrait notamment davantage de médecins en soins primaires étant donné que 15% des médecins de famille en exercice et 5% des pédiatres ont plus de 65 ans. Selon l’étude Workforce mandatée par Médecins de famille et de l’enfance Suisse, 13% des soins primaires sont fournis par des médecins ayant atteint l’âge de la retraite [4]. L’âge moyen des médecins de famille qui s’élève à 55 ans est également très élevé. Il serait préférable d’éviter une pénurie de médecins de premier recours afin d’économiser des coûts. En effet, les médecins de famille et les pédiatres qui traitent 94,3% des problèmes médicaux n’occasionnent que 7,9% des coûts de santé [5].
L’analyse de l’International Health PolicySurvey (IHP) 20202 confirme, elle aussi, les lacunes de la médecine de premier recours: 49% des Suisses estiment qu’il est difficile de bénéficier de soins médicaux le soir, le week-end ou les jours fériés [6]. 36% d’entre eux indiquent qu’un médecin de famille aurait pu traiter le problème si celui-ci avait été disponible.
Selon l’enquête de l’IHP, les Suisses sont néanmoins satisfaits des prestations de leur système de santé qu’ils jugent bonnes à acceptables, ce qui place notre pays au premier rang en comparaison internationale.
Base de données
La statistique médicale de la FMH est établie en fin d’année (jour de référence: 31 décembre de l’année concernée). La banque de données de la FMH (n = 38 502) contient les caractéristiques principales de la démographie médicale telles que l’âge, le sexe, la nationalité et le lieu où les médecins exercent leur profession. Les données concernant l’activité professionnelle (taux d’activité, structures des cabinets, etc.) reposent sur les données autodéclarées recueillies au moyen d’un questionnaire sur le portail des membres myFMH (échantillon myFMH). Ce sondage a été réalisé pour la première fois en 2008 avec une participation de 2564 médecins. Depuis cette date, le nombre de participants augmente chaque année en moyenne de près de 1300 médecins. En 2020, cet échantillon myFMH contient les données de plus de 18 533 médecins, qui ont été comparées aux données de l’ensemble de la population de médecins en exercice en Suisse (sexe et secteur). On a ainsi constaté que le secteur hospitalier et les femmes du secteur hospitalier étaient sous-représentés dans l’échantillon (différence >10% par rapport à l’ensemble de la population). Pour minimiser ce biais, les chiffres par secteur et par sexe ont été analysés séparément ou pondérés en conséquence.
Glossaire (par ordre alphabétique)
Activité principale
Est considéré comme activité principale le secteur dans lequel le médecin exerce la majeure partie de son activité (secteur ambulatoire, hospitalier ou autre).
Autre secteur
Font partie d’un autre secteur les activités de médecins ne relevant ni du secteur ambulatoire ni du secteur hospitalier, p. ex. les médecins engagés par des assurances, par l’administration publique (cantonale/fédérale) ou par l’industrie.
Cabinet à deux médecins ou de groupe
Utilisation d’appareils, d’équipements ou de locaux par deux ou plusieurs médecins.
Cabinet individuel
Utilisation d’appareils, d’équipements ou de locaux par un seul médecin.
Canton
Le canton pris en compte est celui dans lequel le médecin exerce son activité principale. S’il n’a rien indiqué à ce sujet, c’est le canton de l’adresse de contact qui est pris en compte.
Discipline principale
La discipline principale d’un médecin correspond au titre de spécialiste dans le cadre duquel il exerce la majeure partie de son activité médicale (d’après son autodéclaration et les règles prédéfinies).
Médecins du secteur ambulatoire, du secteur hospitalier ou d’un autre secteur
Médecins qui exercent leur activité principale dans le secteur ambulatoire, le secteur hospitalier ou un autre secteur.
Médecins en exercice
Les médecins en exercice correspondent aux personnes qui ont terminé avec succès leurs études universitaires en médecine (avec ou sans formation postgraduée) et qui exercent dans le secteur ambulatoire, dans le secteur hospitalier (y c. les médecins-assistants) ou dans un autre secteur (p. ex. administration, assurances) (source: OFS).
Réseaux de médecins
Les réseaux de médecins sont des organisations formées par des prestataires de soins et assurant la couverture médicale. Sur la base d’une collaboration contractuelle tant mutuelle qu’avec des fournisseurs et des organismes extérieurs au réseau, ils fournissent des prestations de santé axées sur les besoins des patients. Cette collaboration repose sur un processus thérapeutique convenu par contrat, des structures organisationnelles entrepreneuriales et une culture commune de la prise en charge des patients.
Secteur ambulatoire
Font partie du secteur ambulatoire les consultations données et les soins dispensés par des médecins en cabinet individuel ou de groupe. Les patients sont généralement traités de manière ambulatoire ou à leur domicile (visites à domicile). Font également partie du secteur ambulatoire les activités des médecins consultants privés dans les hôpitaux ou dans des dispensaires, des infirmeries ou des établissements analogues attachés à des entreprises, des écoles, des homes pour personnes âgées, des organisations syndicales et des confréries (source: OFS). Cela vaut p. ex. pour les médecins exerçant en cabinet.
Secteur hospitalier
Font partie du secteur hospitalier les traitements médicaux, diagnostics, soins, interventions chirurgicales, analyses, services d’urgence et activités de formation prégraduée, postgraduée et continue, etc. dans les hôpitaux. Font également partie du secteur hospitalier les foyers protégés avec un encadrement social 24 h sur 24 accueillant des enfants, des personnes âgées et des groupes de personnes dont l’autonomie est limitée (source: OFS).
Taux d’occupation
Le taux d’occupation est indiqué en demi-jours. Un demi-jour correspond à un volume de travail de 4 à 6 heures. Un équivalent plein temps équivaut à 55 heures hebdomadaires environ.
5 Pellegrini S, Roth S. Evolution des coûts et du financement dans le système de santé depuis la révision du financement hospitalier. Actualisation 2013. Neuchâtel: Observatoire suisse de la santé; Obsan Bulletin 1/2016.
6 Pahud O. Expérience de la population âgée de 18 ans et plus avec le système de santé – Situation en Suisse et comparaison internationale. Analyse de l’International Health Policy Survey (IHP) 2020 de la fondation américaine Commonwealth Fund (CWF) sur mandat de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Neuchâtel: Observatoire suisse de la santé; Obsan Rapport 12/2020.