Une nouvelle cheffe au service de gériatrie du CHUV
CHUV Nommée au 1er août, la Prof. Dre méd. Patrizia D’Amelio a pris les rênes du service de gériatrie et réadaptation gériatrique. Elle succède au Prof. Dr méd. Christophe Büla. Patrizia D’Amelio étudie à l’Université de Turin, où elle obtient sa spécialisation en médecine interne en 2004 et un doctorat en 2007. Chercheuse spécialisée dans les maladies osseuses, elle découvre la gériatrie en 2010 dans le cadre de ses travaux sur l’ostéoporose. En 2020, elle quitte son Italie natale pour rejoindre le service de gériatrie et réadaptation gériatrique du CHUV. Ici elle dirige l’unité des soins aigus aux seniors, tout en poursuivant ses recherches sur les maladies métaboliques de l’os et les mécanismes du vieillissement.
Christoph Tappeiner nommé comédecin-chef
Cliniques Pallas Le professeur Christoph Tappeiner, docteur en médecine, est comédecin-chef de la clinique Pallas d’Olten depuis le 1er août. Ce Suisse aux racines sud-tyroliennes a fait ses études à l’Université de médecine d’Innsbruck et a obtenu son doctorat à l’Université de Berne. Après avoir effectué son internat en Allemagne, en Autriche et en Suisse, il a travaillé comme chef de clinique puis comme médecin-chef à l’Hôpital de l’Île à Berne. En juillet 2021, il a rejoint les cliniques Pallas. Christoph Tappeiner est professeur associé à l’Université de Berne et professeur invité à l’Università Vita-Salute San Raffaele de Milan. Il a également été nommé professeur à l’Université de Duisburg-Essen.
Katarina Stanekova rejoint le centre du Pied et de la Cheville
Clinique de Genolier La Dre méd. Katarina Stanekova, spécialisée en chirurgie orthopédique, a intégré au 1er août le nouveau centre du Pied et de la Cheville de la Côte à la Clinique de Genolier. Diplômée en médecine à l’Université de Vienne en 2006, elle acquiert de l’expérience clinique et chirurgicale en France puis en Suisse. En 2010, elle réalise sa formation de chirurgienne orthopédiste au CHUV et parfait ses connaissances le temps d’un fellowship d’une année à travers l’Europe (Zurich, Genève, Dresde, Londres et Bruxelles). À côté de son nouveau poste à la Clinique de Genolier, elle reste médecin cadre au sein du Centre du Pied du CHUV, où elle exerce depuis 2017.
Mieux apprendre grâce au liraglutide
Obésité Selon une étude menée par l’Institut Max Planck sur le métabolisme, le médicament amaigrissant liraglutide améliore l’apprentissage associatif des personnes obèses. Les chercheurs ont démontré que la sensibilité des cellules à l’insuline se réduit en cas d’obésité et que cela affecte la capacité d’apprentissage associatif. Une seule prise de liraglutide a permis au cerveau de retrouver son état normal. Le liraglutide est un agoniste du GLP-1 qui active le récepteur du GLP-1 dans l’organisme, ce qui stimule la production d’insuline dans le corps et provoque une sensation de satiété après le repas. Il est souvent utilisé pour traiter l’obésité et le diabète de type 2. Selon le professeur Marc Tittgemeyer, responsable de l’étude, les résultats sont d’une importance fondamentale: «Le fait qu’une personne soit en surpoids ou non détermine donc également la manière dont le cerveau apprend à associer les signaux sensoriels et la motivation qui en résulte.»
Variant Eris Cet été, une reprise épidémique de coronavirus a été observée en France, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Inde et au Japon. Le fautif: un sous-variant d’Omicron, l’EG.5.1, membre du lignage XBB et surnommé Eris par certains scientifiques. Ce nouveau trublion n’a pas épargné la Suisse, mais dans une moindre mesure, pour le moment. Par ailleurs, l’Organisation mondiale de la Santé l’a désigné comme «variant d’intérêt». L’Office fédéral de la santé publique surveille de près la situation, car le nombre de cas confirmés en laboratoire repart à la hausse: 5,05 cas pour 100 000 habitants au cours de la seconde semaine d’août et 6,95 cas pour 100 000 habitants durant la troisième semaine. Le canton de Vaud est le plus touché, avec 172 cas confirmés, suivi des cantons de Zurich, Genève et Berne. Dans le même temps, le 16 août, le gouvernement a annoncé la fin du système de certificat Covid-19. Cette décision est liée à l’expiration des bases juridiques du certificat COVID numérique de l’Union européenne (EU DCC) à fin juin dernier, rapporte Berne. L’ordonnance expirera donc le 31 août, et la Suisse ne délivrera plus ni ne vérifiera de certificats COVID-19 à partir du 1er septembre.
Laboratoire sur puce
Immunologie Piéger à la fois la cellule T et la cellule tumorale sans endommager la cellule: voici la prouesse de Clémentine Lipp, chercheuse à l’EPFL. Elle a développé un outil combinant deux technologies de piégeage à l’aide de la microfabrication de haute précision et d’un dispositif microfluidique, nommé laboratoire sur puce. L’une est basée sur le piégeage hydrodynamique planaire des cellules et l’autre, sur le piégeage diélectrophorétique (DEP). Jusqu’à présent, pour déclencher une réponse du système immunitaire, les chercheurs en cancérologie devaient lier manuellement les cellules T et les cellules tumorales par le biais du récepteur spécifique. La nouvelle puce microfluidique – plus performante et polyvalente – préserve l’intégrité des cellules, les fonctions des récepteurs, et ouvre la voie au développement de dispositifs à plus haut débit grâce à l’automatisation. Les immunothérapies cellulaires devraient être plus accessibles et plus largement applicables.
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