Ce n’est pas seulement le fossé grandissant entre les attentes et la réalité qui est frappant, cet écart pourrait aussi expliquer pourquoi le travail devient de plus en plus un fardeau. Entre-temps, près de sept participants au sondage sur dix se sentent au moins parfois harassés et/ou émotionnellement épuisés, environ un tiers même régulièrement. A tel point que 39% pensent même parfois «je n’en peux plus». Cela n’est pas sans conséquences pour les patientes et les patients. Au cours des deux dernières années, une bonne moitié des personnes interrogées a vécu des mises en danger par des médecins épuisés – 14% de plus qu’en 2014. Les médecins interrogés voient cependant dans de nombreuses tâches administratives un potentiel pour réduire la charge de travail, ce que l’asmac soutient avec la campagne
«Plus de médecine et moins de bureaucratie!». Actuellement avec des projets pilotes dans deux cliniques en Suisse alémanique et en Suisse romande.